Les Jeudis du Classique
B3 {La Scène}
Jean-Sébastien BACH (1685-175O)
Les Variations Goldberg
Bach, un compositeur sans lequel la musique classique ne serait sans doute pas ce qu'elle est.
Son oeuvre nous a été transmise par son fils Jean-Chrétien qui, à la cour de Frédéric II de Prusse, confia les partitions de son père défunt au baron Van Swieten, bibliothécaire du prince. Celui-ci, étant également ambassadeur à Vienne, les fit lire à Haydn, Mozart et Beethoven qui y trouvèrent matière à réflexion et inspiration. Mais il faudra attendre le milieu du XIXème siècle avec Félix Mendelssohn et Robert Schumann pour que l'oeuvre en tant que telle soit redécouverte.
Aquarelle de Felix Mendelssohn représentation l'église Saint-Thomas de Leipzig
"Le Cantor de Leipzig" composa de la musique profane et de la musique religieuse, étant considéré alors comme le premier des pasteurs luthériens. Avec sa mort se termine la période baroque.
Parmi son immense production, les Variations Goldberg (BWV988) qu'il publia en 1742.
On a longtemps soutenu que cette œuvre avait été composée à l'intention du comte von Keyserling, ancien ambassadeur de Russie auprès de la cour de Saxe. Souffrant d'insomnies et ne trouvant de véritable apaisement que dans la musique, c'est pour combler le vide de ses nuits sans sommeil qu'il aurait adressé cette commande à Bach, mission étant donnée à son protégé, un jeune claveciniste du nom de Goldberg, lui-même formé à l'école des Bach, de lui administrer quotidiennement cette œuvre à titre de cure neuro-musicale. Une petite part de vérité subsiste tout de même dans cette histoire, puisqu'on rapporte que Bach offrit au comte un exemplaire des Variations, que celui-ci fut enthousiasmé par cette musique et qu'il en récompensa le compositeur par une coupe en or.
C'est de là que ces variations tirent le nom de Variations Goldberg sous lequel on les connaît aujourd'hui ; mais le titre exact donné par Bach est Aria avec quelques variations pour clavecin à deux claviers. L'oeuvre est déjà réputée à l'époque pour ses exigences virtuoses qui ne font que croître lorsque les pianistes décident de s'en emparer (le plus célèbre d'entre eux étant Glenn Gould) : de deux claviers il faut passer à un seul, quelles contorsions nécessaires!
Ces 30 variations tournent autour d'un petit aria que Bach composa pour son épouse Magdalena et leurs enfants, avec une incroyable diversité (duos, gigues, fugues, toccatas, chorals, danses, canons, ouverture à la française, etc.)
Sachant que notre conférencier préféré est un admirateur inconditionnel de Bach dont il joue chaque jour une pièce au piano, voilà le plus bel ambassadeur qui soit pour entrer dans cet univers !
Réservation à l'adresse mail suivante : info@leb3.be - une confirmation vous sera envoyée ou au n° 04 279 54 00
Rappel important !
Comme le rappelle chaque fois Monsieur Onkelinx :
Même si on vous dit que c'est complet, il reste toujours des places libérées par des absents. Passez outre le formalisme administratif rigide de la Province et tentez donc le coup!
Jusqu'à présent, personne n'est resté hors de la salle!