Auteur : Josiane  

Je souhaite que tu guérisses de ce que tu ne dis à personne, de ces douleurs que tu endures en silence, des larmes qui coulent sur ton visage avant de dormir.

Je souhaite que tu guérisses de tes peurs et de tes insécurités.
Des incertitudes que la vie t'a imposée un jour et que tu affrontes chaque jour en sortant du lit et en allant de l'avant.

Je te souhaite de guérir de ces blessures, des maux et déceptions que tu as fait taire, dont tu ne t'es jamais plaint, et que tu ressens encore au plus profond de toi.

Je te souhaite de guérir du passé qui t'accompagne encore dans les cicatrices émotionnelles que tu portes sans te plaindre.

Puisses-tu guérir des excuses qu'on ne t'a jamais données, de l'appréciation que tu n'as pas reçue, des remerciements qu'on ne t'a pas donnés, de la juste reconnaissance qu'on ne t'a pas offerte, de toutes les fois où tu méritais de recevoir.

Je souhaite que tu guérisses de ces douleurs que tu as avalées, réduites au silence, rejetées de l'intérieur.

Je souhaite que tu te remettes de toutes les fois où tu as dit que tu allais « bien » alors qu'en réalité tu n'allais pas bien du tout.
De toutes les fois où tu as ravalé tes larmes, ta colère, ta tristesse, ta déception et souri pour que le monde ne voie pas ta douleur,
ou pour que ton sourire puisse rendre quelqu'un heureux.

Je souhaite que tu guérisses des sacrifices que tu as dû faire, de l'indifférence que tu as reçue, des fardeaux que tu as endurés.
Puisses-tu guérir des moments où tu t'es senti seule et où tu croyais que personne ne voyait tes blessures ni ne reconnaissait tes actes.

Crois-moi, la vie voit, la vie rend la pareille, la vie guérit.
La guérison peut être lente, silencieuse, parfois difficile et ne peut se faire seule.
Mais elle se fait !
La guérison est un processus.

Tout comme beaucoup causent des blessures que tu endures en silence, d'autres aident à les guérir sans que tu t'en rendes compte.
Je souhaite que tu guérisses : de tout ce que tu dis, de tout ce que tu ne dis pas et de tout ce qui est en toi.

Texte trouvé sur la page de Guy Ponsart sur Facebook