Les feuilles mortes se ramassent à la pelle. Tu vois, je n'ai pas oublié... Les feuilles mortes se ramassent à la pelle, Les souvenirs et les regrets aussi Et le vent du nord les emporte Dans la nuit froide de l'oubli. Tu vois, je n'ai pas oublié La chanson que tu me chantais.
Au couchant de l’automne, le temps semble arrêté.
Le souffle suspendu dans un vol aux ailes figées,
L’instant de réflexion se pose devant la lumière distanciée.
Un instant de liberté qui attend d’exister
Invite à combler l’absence, d’éternelle nouveauté.
Les saisons passeront, passent et ont passé.
Reste ce qui doit rester : ce qui donne vie,
Une autre dimension d’espace et d’amitié.
Une belle givrée, de beau matin égarée
glace éphémère, nous annonçant l'hiver
plantain planté par mère nature en nos prés
beauté matinale offerte à nos yeux choyés.