Auteur : Josiane  

"Nous avons tendance à croire que nous ne changerons jamais et que la personne avec laquelle nous sommes en conflit ne changera jamais non plus, qu'elle restera toujours la même. De telles illusions nous empêchent de mener une vie qui génère du bonheur pour nous-même et pour l'autre. Généralement, quand nous perdons quelqu'un ou quelque chose, nous souffrons. Mais quand cette personne ou cette chose est encore là, nous ne sommes pas reconnaissant de sa présence. Tout est de nature impermanente. Quand nous le comprenons, nous sommes plus sensibles à la présence d'autrui, et nous pouvons agir aujourd'hui pour le rendre heureux, car nous savons que, demain, il sera peut-être trop tard".
(Thich Nhat Hanh, "Combattre, apporter amour et compassion dans des situations conflictuelles"

Auteur : Josiane  

"Quand le corps et l'esprit font un, les blessures de notre coeur, de notre esprit et de notre corps commencent à guérir. Tant que le corps et l'esprit demeurent séparées, ces blessures ne peuvent guérir. Pendant la méditation assise, ces trois éléments souffle, corps et esprit sont calmés et progressivement amenés à l'unité. Si la paix est établie dans l'un de ces trois éléments, les deux autres aussi seront bientôt apaisés. Par exemple, si le corps est dans une position stable, si le système nerveux et tous les muscles sont détendus, l'esprit et la respiration sont alors immédiatement influencés et se calment peu à peu. De même, si nous pratiquons correctement la respiration consciente, notre respiration devient à chaque instant plus régulière, plus calme, plus harmonieuse, et cette régularité, ce calme, cette harmonie de la respiration gagneront notre corps et notre esprit -ils en bénéficieront".
(Thich Nhat Hanh, "Transformation et guérison"

Auteur : Josiane  

" La vie est bien trop courte pour perdre son temps à se faire une place là où l’on en a pas, pour démontrer qu’on a ses chances quand on porte tout en soi, pour s’encombrer de doutes quand la confiance est là, pour prouver un amour à qui n’ouvre pas les bras, pour performer aux jeux de pouvoir quand on n’a pas le goût à ça, pour s’adapter à ce qui n’épanouit pas.
La vie est bien trop courte pour la perdre à paraître, s’effacer, se plier, dépasser, trop forcer. Quand il nous suffit d’être, et de lâcher tout combat que l’on ne mène bien souvent qu’avec soi, pour enfin faire la paix, être en paix. Et vivre. En faisant ce qu’on aime, auprès de qui nous aime, dans un endroit qu’on aime, en étant qui nous sommes, Vraiment. "

Alexandre Jollien

Auteur : Josiane  

Les évènements issus de la manifestation de l'ego sont appelées Karma. Y résister s’appelle souffrance.

Se réapproprier la responsabilité de son karma et de sa souffrance, c’est arrêter d’en projeter les causes sur autrui, c'est amener l'ego à se regarder pour éventuellement, l’espace d’un instant, se dissoudre dans une plus grande conscience.

Plus la conscience du moment présent est grande, moins l'ego a de place, plus l'amour circule, favorisant la possibilité de l’émergence du couple sacré que nous recherchons tous.

Être dans l'expérience directe de la conscience, au lieu du bavardage mental, émet une résonnance autour de nous, attirant les partenaires nécessaires pour permettre à la Vie de s’écouler et de se répandre dans de nouvelles formes humaines, plus conscientes, à travers l'union entre deux être, sacrée ou « divine ».

Ainsi, la pleine présence, nous place dans le fleuve de la Vie, au lieu de s’asseoir sur la rive, ou de nager à contre-courant.

C'est tout l'objet de notre incarnation : nous mettre dans la position qui permet à la vie de se produire exactement comme elle le désire, à travers son énergie primordiale que nous appelons… Amour.

Retiens ceci : la pleine présence consume le karma.

Stephan Schillinger©️

📚 Extrait des livres « Par un Curieux Hasard » disponibles sur curieuxhasard.com/boutique

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🎬 youtube.com/c/paruncurieuxhasardstephanschillinger

(Art : Marcos Alvarado Art)

Auteur : Josiane  

L'importance d'intégrer le "Papa" en soi.

Sauf autre manifestation karmique (viol, relation d'un soir, décès avant la naissance, tromperie...), notre Père est l'homme que notre Mère a choisi pour nous créer, pour nous donner vie.

Il nous appartient de respecter humblement cette décision et de les honorer tous les deux, car c'est grâce à leur amour et à leur coexistence que nous avons pu naître dans le monde.

Le père occupe une place extrêmement importante dans la vie de toute personne et pourtant, selon la manière dont s'est déroulée notre relation avec lui, nous décidons de l'inclure ou non.

Il m'a bien traitée, je l'inclus.
Il est parti dès ma naissance, je l'exclus.
Il m'a écouté, il fait partie de ma vie.
Il m'a blessé-e, je le détruis.
Il est mort, je l'oublie.
Il s'est bien entendu avec ma mère, je l'intègre.
Il l'a blessée, je l'élimine de mon cœur. Tout cela sans me permettre de ressentir l'amour et la gratitude que, pour le seul fait d'avoir contribué à ma naissance, il mérite.

Le Père a plusieurs fonctions dans notre vie : il nous donne de la force, nous aide à apprendre à prendre des décisions pour aller dans le monde, nous remplit d'un sentiment de vie, nous donne de la sécurité et de la confiance en nous, collabore au renforcement de notre identité, nous donne du pouvoir et de la certitude pour faire face à tout ce que nous avons à affronter.

La relation avec le Père donne aux filles l'image qu'elles portent par la suite aux hommes. Confiance ou méfiance, admiration ou dédain...

Parfois, pour son travail, il a tendance à être absent de la vie familiale ou à ne pas participer pleinement aux décisions et aux besoins de la vie quotidienne.

Il y a des moments où il nous opprime ou est violent, ou exige tellement de nous que nous choisissons de le chasser de notre vie et de faire comme s'il n'avait jamais existé.

Nous devrions mettre de côté notre fierté et, au moment de la fête des pères, prendre le temps d'apprendre l'histoire de l'homme qui nous a donné la vie afin d'identifier ce qu'il n'a pu nous donner.
Ce qu'il a reçu de ses propres parents et, en fait, de toute sa lignée masculine.

C'est en connaissant cette histoire que nous pouvons comprendre pourquoi notre père fait ce qu'il fait et pourquoi il y a des choses qui lui sont difficiles à faire, tout comme il y a des situations qui lui sont étonnamment faciles.

En cette fête des pères, nous vous invitons à le reconnaître, à l'honorer, à faire de la place dans votre cœur pour l'accueillir et l'intégrer dans votre vie.

Vous remarquerez que vous vous sentez plus complet, plus fort, plus entier.

Ne perdez plus de temps à vous éloigner de lui, à exprimer uniquement votre colère, à répéter que votre vie aurait été différente s'il avait été différent.

Regardez-le comme l'adulte que vous êtes et faites ce que vous avez à faire : faites amende honorable. Rétablissez l'amour. Parlez de votre histoire.

Maintenant, en tant qu'adulte conscient, vous pouvez le faire, car votre avenir en tant que personne et, si vous êtes un homme, en tant que père, en dépend.

Adapté d'un texte de Bertha Díaz

Vous pouvez faire la paix avec votre Papa qui vit loin de vous, que vous ne voyez plus ou qui est dans l'au-delà et même le géniteur inconnu qui vous a permis de venir en ce monde.

Et si vous êtes Papa, faites la paix avec votre Père pour être, à votre tour, en paix avec votre ou vos enfants.

https://www.facebook.com/alasourcedubonheur/

Image par StockSnap de Pixabay

Joeliah

Auteur : Josiane  

LA MÉDECINE DE L’ARC-EN-CIEL
On raconte qu'il y a longtemps, les Couleurs ont commencé à se chamailler. Chacune proclamant qu'elle était la plus importante, la plus utile et la préférée de tous.
Le Vert disait :
« Sans aucun doute, je suis la plus remarquable. Je suis la Couleur de la Vie et de l’Espérance. On m'a choisi pour l'herbe, les arbres et les feuilles. Sans moi, tous les animaux mouraient. Regardez autour de vous et vous constaterez que je suis dans presque tout. »
Le Bleu l'interrompit :
« Tu ne penses qu'à la Terre, mais regarde le Ciel et la Mer. L'Eau est le Principe de Vie que les nuages absorbent à travers le bleu de la mer. Le Ciel donne l'Espace, la Vie et la Sérénité. Sans la Paix que je vous procure, vous ne seriez pas grand-chose. »
Le Jaune sourit :
« Vous êtes sérieux ! J'apporte le Rire, l'Allégresse et la Chaleur au monde. Le Soleil est jaune, ainsi que la Lune et les Étoiles. A chaque fois que l'on regarde un tournesol, le monde est en joie. Sans moi, la Gaieté n'existerait pas. »
Puis l'Orange prit la parole :
« Je suis la Couleur de la Force. Je suis un peu plus rare que vous, mais tout aussi précieux au besoin des hommes. Je transporte notamment les vitamines les plus importantes. Pensez aux carottes, aux citrouilles, aux oranges, aux mangues, et aux papayes. Quand je colore le ciel au petit matin ou au crépuscule, ma beauté est si impressionnante que personne ne pense à vous à ces moments-là. »
Le Rouge sortit de ses gonds dit :
« Je suis la Couleur du Courage et du danger. Je suis prêt à lutter pour une cause. J'apporte du feu au sang. Sans moi, la Terre serait aussi vide que la Lune, car je suis la Couleur de la Passion et de l'Amour, de la Rose Rouge et du Coquelicot. »
Le Violet commença à devenir écarlate. De toute sa hauteur, il parla en grande pompe :
« Je suis la Couleur du Pouvoir. Les grands m'ont toujours choisi, car je symbolise l'Autorité et la Sagesse. Les gens ne me questionnent pas. Ils m'écoutent et m'obéissent. »
L'Indigo parla beaucoup plus doucement que les autres, mais avec la même détermination :
« Regardez-moi donc. Je suis la Couleur du Silence. On me remarque très rarement, mais sans moi, tout serait superficiel. Je suis la Pensée et la Réflexion, la Nuit et les Eaux Profondes. Vous avez besoin de moi pour l'Équilibre et la Nuance, la Prière et la Paix intérieure. »
Et les Couleurs continuèrent à se vanter, chacune convaincue qu'elle était la mieux. Puis, la querelle devint de plus en plus bruyante. Soudain, apparut une Lumière blanche et brillante, des éclairs grognèrent avec fracas et il se mit à pleuvoir à verse.
Les Couleurs, apeurées, commencèrent à se blottir les unes contre les autres et à se rapprocher pour se protéger.
La Pluie parla :
« Vous êtes fous de vous disputer ainsi et d'essayer de vous écraser les uns et les autres ! Ne savez-vous pas que le Grand-Esprit vous a tous créés ? Avec un but précis pour chacun, unique et différent. Il aime chacun de vous. Rassemblez-vous et venez avec moi. Le Grand Esprit veut vous répandre à travers le monde en une grande Arche de Couleurs, comme souvenir de tous ceux qui s'aiment et souhaitent vivre ensemble. Comme promesse qu'il est avec vous et en signe d’Espérance pour demain. »
Ainsi le Grand-Esprit utilisa-t-il la Pluie pour purifier le monde et inventa-t-il l'Arc-en-Ciel pour que nous nous souvenions de lui de tous et chacun.
Sagesse Amérindienne
Peinture d’Ellen Uytewaal (www.ellenuytewaal.com)

Auteur : Josiane  

Viens va vers toi

Auteur : Josiane  

"Rumi nous a dit que la blessure est l'endroit où la lumière peut entrer.

Khalil Gibran nous disait que de la souffrance naissent les âmes les plus fortes, que les personnages les plus massifs sont marqués de cicatrices.

Marc Aurèle nous disait que l’obstacle à l’action fait avancer l’action, que ce qui fait obstacle devient le chemin.

Napoléon Hill nous a dit que chaque adversité, chaque échec et chaque chagrin porte en lui les germes d’un bénéfice égal ou supérieur.

Elisabeth Kübler-Ross nous a dit que les plus belles personnes que nous ayons connues sont celles « qui ont connu la défaite, connu la souffrance, connu la lutte, connu la perte et ont trouvé le chemin pour sortir des profondeurs.

Ces écrivains ont une appréciation, une sensibilité et une compréhension de la vie qui les remplissent de compassion, de douceur et d’une profonde préoccupation aimante.

Que « les belles personnes n’arrivent pas par hasard ».

Lorsque Joseph Campbell nous a décrit le voyage du héros, le principe était qu’au moment de la difficulté la plus profonde et la plus immobile, le protagoniste reconnaissait que c’était lui qui devait changer. Ce qui a semblé faire dérailler le chemin a été le moment culminant où le vrai chemin a été réellement révélé.

Dans chaque cas, l’épiphanie est que la présence du défi est l’initiatrice. Si nous avons de la chance, notre vie continuera de croître à mesure que de nouveaux chemins nous seront présentés, et parmi eux divers obstacles.

Guérir, ce n’est pas arriver à un point où nous sommes absous de cette difficulté, mais où nous n’interprétons plus sa présence comme notre finalité, notre fin. Au contraire, nous en venons à voir qu’il s’agit d’un autre début en faveur du déploiement continu de tout ce que nous saurons un jour être.

Dans un monde où la plupart d'entre nous meurent avant de mourir, où la plupart d'entre nous se concentrent sur ce que nous ne pouvons pas contrôler et laissent en ruine tout ce que nous pouvons, où la plupart d'entre nous craignent notre humanité et notre vulnérabilité - j'espère que vous trouverez le courage d'essayer. J'espère que vous comprendrez que peut-être, sous le voyage que vous craignez de faire, se cache la vie que vous attendiez depuis toujours."

~ Brianna Wiest

Art de Laron G. S. via Midjourney (PM Laron pour les impressions numériques)