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Textes inspirants
Auteur : Josiane  
65/68

Date :    27-02-2025 09:35:45


"Notre devoir le plus impérieux est peut-être de ne jamais lâcher le fil de la Merveille.
Grâce à lui, je sortirai vivante du plus sombre des labyrinthes."
- Christiane Singer - Derniers fragments d'un long voyage -
Auteur : Josiane  
66/68

Date :    02-03-2025 11:25:42


" Dans ce monde qui se dessèche, si nous ne voulons pas mourir de soif, il nous faudra devenir Source." 💙

Christiane Singer
Auteur : Josiane  
67/68

Date :    05-03-2025 03:59:46


Je n’oublierai jamais ce jour où ma mère m’a forcée à aller à une fête d’anniversaire, lorsque j’étais en troisième année. Un après-midi, je suis rentrée de l’école avec une invitation légèrement tachée de confiture.

— Je n’irai pas, ai-je déclaré. C’est une nouvelle, elle s’appelle Ruth. Berni et Pat n’y vont pas. Elle a invité toute la classe. Les trente-six.

Ma mère fixa l’invitation faite à la main avec une étrange tristesse. Puis elle annonça d’une voix ferme :

— Eh bien, tu y iras. Demain, j’irai acheter un cadeau.

Je n’en croyais pas mes oreilles. Jamais ma mère ne m’avait forcée à assister à une fête ! Cela me tuerait, c’était certain. Mais aucune crise de larmes ne la fit changer d’avis.

Le samedi arriva, et elle me tira du lit pour que j’emballe le cadeau : un joli set de brosse, peigne et miroir, d’un rose nacré, qu’elle avait trouvé pour moins de trois dollars. Puis elle me déposa devant la maison de Ruth dans sa vieille voiture jaune.

Ruth ouvrit la porte et me guida à travers l’escalier le plus raide et le plus effrayant que j’aie jamais vu. Lorsque nous franchîmes enfin l’entrée, je me sentis soulagée. Le parquet brillait sous la lumière du soleil inondant la pièce. Les meubles, anciens, étaient recouverts de housses d’un blanc immaculé. Et sur la table trônait le plus grand gâteau d’anniversaire que j’avais jamais vu. Neuf bougies roses y étaient plantées, entourées d’un « Joyeux anniversaire, Ruthie » maladroitement écrit et de ce qui ressemblait à de petits bourgeons de roses en sucre.

Tout autour du gâteau, trente-six tasses de chocolat chaud, chacune marquée d’un prénom.

« Ce ne sera pas si terrible une fois que les autres arriveront », me rassurai-je.

— Où est ta maman ? demandai-je à Ruth.

Elle baissa les yeux.

— Elle est un peu malade.

— Ah. Et ton papa ?

— Il est parti.

Un silence pesant s’installa, troublé seulement par quelques quintes de toux derrière une porte fermée. Quinze minutes passèrent. Puis dix de plus. C’est alors que l’horrible vérité me frappa : personne d’autre ne viendrait.

Comment allais-je m’échapper ?

Alors que je me perdais dans mes pensées, un bruit discret me ramena à la réalité : des sanglots étouffés. En levant la tête, je croisai le visage de Ruth, ravagé par les larmes. Mon cœur d’enfant se serra. Une vague de tendresse pour Ruth et de colère contre mes trente-cinq camarades égoïstes m’envahit.

D’un bond, j’enfonçai mes chaussures vernies dans le sol et proclamai avec force :

— Qui a besoin des autres, après tout ?

Ruth, d’abord surprise, me regarda avec un éclat nouveau dans les yeux.

Nous étions là, deux petites filles de huit ans, face à un gâteau à trois étages, trente-six tasses de chocolat fumant, des litres de soda rouge, trois douzaines de sacs de cotillons, des jeux à jouer, des prix à gagner.

Nous attaquâmes le gâteau en premier. Ne trouvant aucun allumette et ne voulant pas déranger sa mère, Ruthie (elle n’était plus seulement Ruth, elle était devenue Ruthie) fit semblant d’allumer les bougies. Je lui chantai un joyeux anniversaire pendant qu’elle soufflait sur des flammes imaginaires.

Le temps fila en un éclair. À midi, la voiture de maman klaxonna devant la maison. Après avoir ramassé tous mes souvenirs et remercié mille fois Ruthie, je me précipitai vers la voiture, débordante d’enthousiasme.

— J’ai gagné tous les jeux ! Bon, en vrai, Ruthie a gagné celui de l’âne à la queue, mais elle a dit que l’enfant qui fête son anniversaire ne peut pas garder les prix, alors elle me l’a offert. Et on a partagé les cotillons : moitié-moitié. Oh, et elle a adoré son set de toilette, maman. J’étais la seule… La seule de toute la classe de troisième année !

Je brûlais d’impatience à l’idée de raconter aux autres tout ce qu’ils avaient manqué.

Maman s’arrêta au bord du trottoir et me serra fort contre elle.

— Je suis si fière de toi, me dit-elle, les yeux pleins de larmes.

Ce jour-là, je compris qu’une seule personne pouvait changer les choses. J’avais transformé le neuvième anniversaire de Ruthie. Et maman… maman avait changé ma vie.

Un seul geste peut bouleverser une existence. Tout comme nos vies peuvent être touchées, nous avons aussi le pouvoir d’influencer celles des autres.

Avez-vous déjà songé à l’impact d’un simple sourire ? À quel point une expression chaleureuse peut illuminer une journée, tandis que l’indifférence ou le mépris peuvent briser un cœur ?

Nous vivons dans un monde de relations, où chaque geste compte. La bienveillance est une semence précieuse : parfois, elle ne nous est pas rendue, mais cela ne doit jamais nous détourner de ce que nous sommes. Si quelque chose nous blesse, essayons de le changer ; si nous ne le pouvons pas, éloignons-nous, mais ne nous laissons pas contaminer par la négativité.

Nos actions, nos choix, peuvent être une lumière dans la vie des autres.

Et la plus belle chose au monde, c’est de changer une vie… pour le meilleur. Remplacer les larmes par des sourires, la solitude par la chaleur, le rejet par l’acceptation, la haine par l’amour.

Le monde littéraire
Auteur : Josiane  
68/68

Date :    21-03-2025 13:32:51


J’AIME LES MOTS.
J'aime les mots qui disent, qui expriment une émotion, une expérience, un ressenti, pas les mots qui font naitre le doute, qui effacent et rabaissent celui qui est en face, qui polluent, qui n’expriment que le vide, l’inutile.
J’aime les mots qui élèvent, qui donnent à réfléchir, qui apportent un soulagement, un encouragement, qui viennent du cœur en étant doux, pas ceux qui « cassent » et détruisent l’intégrité.
J’aime les mots qui délivrent le corps de sa rigidité en me positionnant. En formulant avec clarté mes besoins, j’évite de l’acidifier, de lui faire du mal par des mots que je retiens et qui le bloquent. Je préfère les mots qui me rendent libre.
J’aime les mots qui sortent du silence en exprimant ma vérité tout en respectant celle de l’autre.
J’aime les mots qui réveillent celui/celle qui dort sur des principes obsolètes, des conditionnements par peur, des fantômes qui n’ont aucune place dans la vie réelle et freinent l’avancée vers qui l’on est.
J’aime les mots, ils permettent de communiquer, de faire passer un message, d’apaiser et d’éclaircir une situation, de rétablir un lien vers la guérison de l’être, vers l’ouverture d’une conscience claire et libérée du spectre du « non-dit ».
Monique Damel. La Voie de l'Etoile.

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