La dernière de Ange avec son père créateur en Belgique.
Christian Décamps, ce poète-auteur-compositeur-bête de scène, qui m'a tellement nourri depuis mon adolescence (ce merveilleux "saliveur du verbe" m'a fait aimer l'écriture et sans lui, jamais je n'en serais arriver à écrire un bouquin aujourd'hui), fera définitivement adieu à la scène en janvier 2025 sur la scène de l'Olympia.
Le 23 mai prochain devrait être son tout dernier concert en Belgique.
J'en connais un paquet, de personnes que j'ai tenté d'inciter à découvrir ce groupe incomparable, qui tient depuis plus de 50 ans malgré un ostracisme médiatique insultant en regard de son niveau exceptionnel.
Enfermés dans le confort de ce qu'ils connaissent, beaucoup hélas n'ont jamais fait la démarche de se plonger dans cette histoire musicale et poétique à nulle autre pareille. Que de bonheurs vibratoires ils ont perdus !
Ce 23 mai sera l'ultime occasion de voir en vrai cet immense monsieur de la chanson française, à propos duquel quelques journalistes plus ouverts que les autres ont écrit...:
« Les textes de Christian Décamps sont presque « à refaire ». Ouverts sur nos phantasmes comme ils sont nés des siens » .
(JM Bailleux, Contes et Légendes de l’Orient Français).
« Chaque disque d’Ange est une ripaille du verbe !».
(D. Daentzer-Républicain Lorrain).
« Il manie les mots avec une verve incomparable. Celle qui le propulsera, un jour, dans le cimetière des tout grands : Brel, Brassens, Ferré ». (JM Christiano-L’est Républicain).
Chacun prend sa place (41,50 notes)