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Sortie n° 1374261, créée le 04 03 2024
Dalva
Sponsor
Organisateur
Date de la sortie
Heure de début
Dimanche 24 Mars 2024

Inscriptions & désinscriptions jusqu'à :
L'heure de la sortie
16:00
Descriptif de la sortie

DALVA

 

DALVA

 
  • Titre original
    Dalva
     
  • Réalisé par
    Emmanuelle Nicot
     
  • Interprété par
    Alexis Manenti, Zelda Samson, Fanta Guirassy, Marie Denarnaud, Sandrine Blancke
     
  • Distributeur
    O'Brother
     
  • Langue
    Français
     
  • Pays d'origine
    Belgique/France
     
  • Année
    2023
     
  • Durée
    01 h 20
     
  • Version
    Version française
     
  • Date de sortie
    22 mars 2023
     

Premier film d’Emmanuelle Nicot, Dalva nous a subjugués. Un uppercut qui touche droit au cœur, qui étourdit l’esprit autant qu’il élève l’âme. L’enfance malmenée est un sujet sensible au cinéma. Il faut du talent pour trouver la juste mesure entre le récit, sa gravité, et l’émotion qu’il soulève. Sans nul doute, la cinéaste en a... En témoignent les nombreux prix que le film reçoit depuis sa projection à la Semaine de la critique du festival de Cannes en 2022

Reprise : le film a reçu 7 récompenses aux Magritte 2024 ! 

Ça commence par des cris. Une descente de police. L’arrestation d’un homme. Dalva, l’héroïne du film que nous allons apprendre à connaître, pousse des cris de résistance, se débat, tente de s’extraire des bras du policier qui la tient fermement. Elle veut rejoindre cet homme. Déjà, la caméra, placée au milieu de cette altercation, capte les vibrations, l’enjeu organique de cette situation, son côté viscéral.

Dans la séquence suivante, Dalva est face à un médecin qui s’apprête à l’ausculter. Elle porte une robe noire à dentelles. Elle a les yeux maquillés et du rouge aux lèvres. Son attitude est celle d’une femme, et c’est aussi ce qu’elle prétend être. Pourtant, Dalva a 12 ans. L’homme arrêté est son père, soupçonné d’enlèvement et d’inceste, et dans l’attente de son jugement, la jeune fille est placée dans un foyer d’accueil. C’est là, véritablement, que débute son histoire, parmi les autres enfants : ceux du foyer, marqués par une lourde histoire familiale, et ceux de l’école, davantage privilégiés. Au contact des éducateurs aussi, ces travailleurs de terrain qui côtoient en permanence la détresse des gosses et naviguent entre plusieurs casquettes, cherchant leur juste place entre autorité et bienveillance. C’est ce qu’incarne Jayden (magnifique Alexis Manenti), l’éduc qui accueille Dalva et l’accompagne dans ses premiers moments au foyer. Ce qui interpelle chez la gamine, c’est ce refus catégorique d’admettre l’abus dont elle est la victime. Sous l’emprise de ce père prédateur, n’ayant connu que cette réalité, Dalva n’a qu’un seul désir, le revoir à tout prix. Et peut-on le lui reprocher ? L’endroit de sa résilience à elle, l’apprentissage qu’elle va devoir mener, va consister à retrouver cette part d’enfance qui lui a été volée, se défaire des attributs d’une féminité hyper-sexualisée pour redevenir une jeune fille. Ce trajet qu’elle emprunte et dont le film se fait témoin est d’une beauté saisissante, aussi abrupt qu’il est bouleversant.

Pour son premier long métrage, Emmanuelle Nicot s’attaque à un sujet certes délicat, mais l’aborde avec une telle humanité, un tel souffle cinématographique, qu’il est difficile de ne pas se laisser emporter dans son sillage. Installant la caméra au plus près des interprètes, la jeune cinéaste situe d’emblée son film du côté du vivant, des corps en mouvement, d’une présence organique qui passe par l’intensité des regards et des gestes. Le jeu est naturaliste et les acteurs – amateurs comme professionnels – sont d’une justesse inouïe. Bien entendu, la jeune comédienne Zelda Samson éblouit dans ce premier rôle au cinéma et n’a pas volé son prix d’interprétation à la Semaine de la critique. On voudrait vous enjoindre à découvrir ce film – belge, on le rappelle ! – qui jamais ne s’enfonce dans la gravité de sa thématique mais qui, au contraire, choisit la voie de la lumière, de la respiration, de la catharsis dans son sens le plus noble. Un ravissement.

ALICIA DEL PUPPO, les Grignoux

 
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